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L'observateur Flinois
14 février 2022

Revue de Presse express

Tri des plastiques

La Voix du Nord du 7 février nous informe que l’usine de tri de déchets Paprec de Harnes (62) est la première du Nord-Pas-de-Calais à passer en ECT (Extension des Consignes de Tri) en conformité avec la loi de transition énergétique qui prévoit que tous les emballages plastiques (barquettes, pots de yaourt,…) doivent être recyclés à partir de 2022.

 Concrètement, les habitants dont les déchets sont traités à Harnes ne peuvent plus commettre d’erreur de tri de leurs emballages plastiques : ils mettent ceux-ci en vrac dans leurs poubelles jaunes et c’est tout.

 Quel contraste avec les habitants qui dépendent de Douaisis Agglo et dont les déchets sont traités par le SYMEVAD. Lors du dernier conseil municipal à Flines, notre inénarrable adjoint chargé de cette question avait exprimé son admiration béate pour le travail du SYMEVAD et expliqué doctement que le traitement des déchets coûtait de plus en plus cher à cause des erreurs de tri des habitants indisciplinés.

 Dans le billet Chères ordures ! j’avais signalé qu’en région parisienne certaines collectivités étaient déjà passées en Extension des Consignes de Tri et conseillé à cet adjoint de faire du benchmarking. Bonne nouvelle,  l’ECT est arrivée en région et l’adjoint ne devra plus courir en Ile-de-France. Le gel des restitutions des montants indument retenus par Douaizizagglo© aux adhérents de l’ex-SIRFAG devient de plus en plus difficile à justifier (cf. chères ordures (suite)) Dommage  pour la majorité de l’avoir voté !

 

 École René Cassin

 La Voix du Nord du 9 février nous explique que la réunion des parents d’élèves de l’école Cassin, convoqués par la mairesse vendredi 4 février, a été très courte. Le sujet était la fermeture annoncée d’une classe à la rentrée de septembre. Il faut se souvenir que la mairesse avait expulsé en catimini en septembre 2021 la Bibliothèque pour tous des locaux prêtés par la mairie pour permettre l’ouverture de cette classe supplémentaire… que le rectorat veut refermer en 2022 !

 La mairesse se targue d’avoir fait geler cette fermeture par le directeur académique en mettant en avant la livraison de 150 logements pour septembre qui devraient générer des inscriptions dans les écoles. Elle  a affirmé aux parents d’élèves : « Le poste [d’enseignant] est gardé au chaud sous réserve bien sûr de l’arrivée des nouvelles familles en septembre. » en ajoutant « Nous avons des moyens de pression pour faire respecter les délais, les constructeurs étant astreints à des pénalités de retard ! »

 Classiquement, les clauses de retard avec paiements de pénalités figurent en effet dans les contrats liants les maitres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. Ce qu’oublie de mentionner la mairesse, c’est que dans les programmes de 150 logements en question, la municipalité n’est pas maître d’ouvrage. Le couvent a été cédé à Eiffage qui construit pour Partenord et les autres programmes sont le fait d’investisseurs privés. La mairesse n’a aucun moyen de pression entre les mains. Si pour la rentrée de septembre 2022 les inscrits des nouveaux logements ne sont pas là… la suppression de classe sera dégelée. Encore un coup de bluff.

 

Superéthanol

Samedi 12 février la Voix du Nord a publié un dossier sur la forte croissance des installations de boîtiers électroniques dans les voitures afin de pouvoir rouler à l’éthanol. Le prix de l’essence s’envolant actuellement, la tentation est grande de trouver des solutions plus économiques.

Un garagiste explique : «  La différence est d’environ un euro au litre, le superéthanol étant à 70-75 centimes. En considérant que la pose du boîtier va entraîner une surconsommation d’environ 20 %, et avec les aides, on estime que la pose est rentable au bout de 10 000 à 15 000 km »

La pose d’un boîtier coûte entre de 900 et 1 200 € sur les modèles les plus courants et le groupement des producteurs de superéthanol évaluait à 631 euros l’économie réalisée sur la base de 13 000 km parcourus et 7 litres aux 100 km consommés. Le retour sur investissement, hors aide sur deniers publics, est donc de l’ordre de deux ans.

 Ce qui pose question, c’est que l’éthanol est issu de la distillation de jus issus de la fermentation de betteraves ou céréales. On détourne donc des productions agricoles pouvant nourrir bêtes et hommes pour en faire des carburants.

 Éthiquement, alors qu’une bonne partie de la population mondiale souffre de malnutrition, ce détournement pose question.

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