Tout en symboles !

Flin’infos n°70 de juillet 2020, distribué dans mon quartier mardi 7 juillet et premier opus de la nouvelle équipe, est tout en symboles.

Premièrement, il suffit de regarder la photo prise à l’issue de la toute première réunion du conseil municipal le 24 mai  pour visuellement constater que l’équipe municipale resserrée (mairesse plus adjoints), tout juste fraîchement élue depuis quelques minutes, étale déjà un manque de cohérence et d’organisation….

 Allons…vous ne voyez pas…. C’est flagrant pourtant ! Cinq écharpes tricolores penchent dans un sens et quatre dans l’autre. Ce petit détail vestimentaire et protocolaire est pourtant extrêmement simple à régler.  Même la garde rapprochée de la mairesse, les quatre adjoints issus de la précédente mandature, n’est pas raccord. Les adjoints  n° 1 et 3 dans l’ordre protocolaire sont conformes à l’étiquette officielle ; les adjoints n° 2 et 4 ne suivent pas la consigne.

Cette photo est-elle prémonitoire ?

Deuxième point symbolique. 5 pages sur 20 du périodique municipal sont consacrées au collectif bénévole « Le cri des pissenlits » et aux « Eco jardiniers », émanation du Parc Naturel Scarpe Escaut animée sur Flines par des éco-gardes bénévoles. Où est la valeur ajoutée de la mairie, à part récupérer à son profit ces actions sympathiques ? Je ne parle même pas des deux pages étiquetées  « Agenda 21 » qui sont une usurpation de ce qu’est un Agenda 21.

Troisième point symbolique (et très révélateur) : les pouvoirs des municipalités en matière de développement économique, de commerce ou d’artisanat sont bien sûr très réduits, mais à Flines, aucune délégation ne contient même l’énoncé de ce concept. L’association des Artisans et Commerçants Flinois appréciera à sa juste valeur la considération qui est portée à ses adhérents. Il y a une « Délégation à la démocratie locale ». Les mots sont affichés même s’il risquent de rester autant lettres mortes que la «  Démocratie participative » inscrite dans la délégation d’un adjoint de la précédente mandature Goupil. Le concept est resté pendant 6 ans à l’état de « citation marketing »